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 Histoire d'Athel Loren

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Roland de Brionne
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MessageSujet: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:36

HISTOIRE D'ATHEL LOREN

LA DECOUVERTE DE LA FORET


Lorsque les elfes d'Ulthuan foulèrent pour la première fois le Vieux Monde, il découvrirent une région sauvage intacte. Des colonies furent fondées sur les côtes et les terres proches furent cultivées. Quelques explorateurs s'aventurèrent dans les zones forestières de l'intérieur. Quelques-uns remontèrent les grands fleuves dans leurs vaisseaux graciles. D'autres atteignirent les contreforts des Montagnes Grises. Des marchands les suivirent bientôt et rapportèrent aux colonies côtières d'étranges et merveilleuses choses qui furent ensuite exportées vers Ulthuan comme produits de luxe exotiques.

Ce fut à cette époque que les elfes découvrirent la grande Forêt de Loren, qui à cette époque était bien plus vaste qu'aujourd'hui. Cependant, cette contrée était si vaste et sauvage, et les elfes si peu nombreux, qu'ils laissèrent peu de traces de leurs activités ailleurs que sur les côtes. Là, ils construisirent des cités de pierre comme en Ulthuan, les ruines en sont encore visibles aujourd'hui.

De l'est vinrent les marchands et explorateurs nains. Ils arrivèrent dans les Montagnes Grises presque en même temps que les elfes, voire un peu plus tôt, et commencèrent la prospection de minerais. Ils avaient peu de raison de traverser les forêts entre les montagnes et la mer. Cependant, ils rencontrèrent les elfes occidentaux, et commencèrent à commercer avec eux. Finalement, les nains atteignirent les colonies elfes et leurs relations, jusqu'alors amicales virèrent à la concurrence, ce qui donna naissance à des querelles puis à la guerre.

LES GARDIENS DE LA FORET


La Guerre de la Barbe allait mettre un terme à la colonisation elfe du Vieux Monde et aux ambitions naines d'établir un empire allant jusqu'à la mer de l'ouest. Les deux races allaient s'épuiser dans une terrible lutte et subir des destructions jusque dans leurs terres respectives. Pendant la guerre, les armées naines descendirent des montagnes pour assiéger les colonies côtières. II leur fallut pour cela traverser les forêts. Ce faisant, ils utilisèrent leurs haches pour abattre des arbres pour leurs feux, leurs fortins, leurs ponts ou les fourneaux de leurs machines à vapeur. Lorsqu'ils découvrirent que cela enrageaient les elfes, ils ne le firent que plus.

De nombreux elfes reçurent la tâche de garder les forêts pour tendre des embuscades aux armées naines traversant péniblement les zones boisées. Très vite, cela dissuada les nains de traverser ces secteurs par crainte d'attaque surprise. Les elfes s'avérèrent particulièrement habiles dans ces combats en forêt car leurs archers pouvaient décocher leurs flèches sans être vus, et plus généralement, par leur agilité et leur vivacité. La Forêt de Loren fut peut-être la plus surveillée de toutes.

L'EXODE DES CLANS


Lorsque le Roi Phénix rappela les armées elfes du Vieux Monde et laissa les colonies sans surveillance, les colons qui y vivaient se retrouvèrent devant deux choix : rentrer ou rester. S'ils restaient dans le Vieux Monde, ils seraient à la merci de trois ennemis mortels : les nains, les orques et les elfes noirs de Naggaroth.

Les nains, il est vrai, étaient eux-mêmes en pleine retraite, mais les histoires de colonies elfes abandonnées pleines de trésors étaient une tentation trop forte pour n'importe quelle bande de pillards ou d'aventuriers, ainsi d'ailleurs que pour les bandes de maraudeurs orques et gobelins qui arrivaient de l'est lointain. Pire encore, les mers n'étaient pas sûres. Les elfes rebelles de Naggaroth parcouraient les voies maritimes, pillant les navires revenant des colonies et menaçant les villes côtières non défendues.

II était donc dangereux pour les elfes du Vieux Monde de rester dans les colonies. En une génération, tous les clans qui avaient refusé de rentrer à Ulthuan entreprirent le grand voyage vers l'intérieur des terres. Ils se retirèrent dans les forêts sauvages où ils se sentaient en sécurité. Comme ils en étaient déjà les gardiens, ils connaissaient les chemins détournés et les lieux les plus sûrs pour s'établir.

LES ELFES NOIRS


Le clan Equos, éleveurs de montures elfiques, fut le dernier à quitter les plaines côtières. Ils étaient peu disposés à renoncer à leurs riches pâturages et étaient déterminés à ne pas abandonner leurs troupeaux. Les événements les forcèrent à prendre le chemin des forêts. Une grande Arche Noire l'immense vaisseau des elfes noirs) fut aperçue sur l'océan. Les gardes des falaises virent sa gigantesque silhouette se découper dans le soleil couchant. Ils suivirent sa progression sur des centaines de kilomètres avec horreur et appréhension. Peu connaissaient exactement la nature des combats sur la terre des elfe mais des rumeurs leur étaient parvenues au sujet des elfes meurtriers de Naggaroth. L'arche semblait venir pour piller les colonies abandonnées et réduire en esclavage les clans restés sur place.

Le clan Equos rassembla précipitamment ses troupeaux et les mena vers l'est. Par chance presque tous étaient partis lorsque l'arche accosta. On put voir de la fumée s'élever de la colonie abandonnée de Tol Ibrion, sur les ruines de laquelle s'élève aujourd'hui Brionne.

Les cavaliers noirs suivirent les traces des troupeaux de chevaux loin dans les terres. Finalement, les elfes noirs atteignirent une lande dégagée qui s'étendait vers l'est jusqu'à la forêt de Loren. Là, le clan Equos s'était rassemblé pour les affronter. De très nombreux chars et cavaliers se tenaient sur les collines, prêts à charger. Leur chef était Equoth l'Intrépide, qui avait été élu pour les conduire au combat.

Les cavaliers noirs avaient progressé de nuit, Equoth décida donc de les attaquer à l'aube, lorsque les rayons du soleil se levant au-dessus des arbres de Loren les aveuglerait. La bataille qui s'ensuivit fut un carnage. Beaucoup des guerriers d'Equoth tombèrent mais le soleil éblouissant empêchait les elfes noirs de viser et beaucoup de leurs traits ratèrent leur cible. Les elfes noirs furent encerclés et exterminés. Leurs os reposent aujourd'hui sous un des grands cairns de pierre que l'on peut voir dans cette région. Quant à ceux restés à bord de l'Arche Noire, ayant perdu leur avant-garde, ils se contentèrent de piller les colonies côtières avant de disparaître avec leur butin.
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Roland de Brionne
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:37

LES ENVAHISSEURS ORQUES ET GOBELINS


Le Vieux Monde fut progressivement infesté par des tribus nomades d'orques et de gobelins venues de l'est. Il ne fait pas de doute que ce sont des guerres internes qui les poussèrent à émigrer. II n'y avait plus maintenant ni troupes elfes ni guerriers nains pour les maintenir à l'écart. Peu de ces nouveaux venus surent jamais que la forêt de Loren était habitée par les elfes. Les orques farfouillèrent dans les ruines des vieilles colonies et finirent de détruire les beaux bâtiments à la recherche des trésors qui auraient pu s'y trouver.

Une de ces hordes de maraudeurs orques et gobelins envahit la forêt de Loren durant un très rude hiver connu dans les légendes elfes sous le nom d'Hiver du Malheur. Les événements de cette époque ont déjà été racontés car ils menèrent à la fondation du royaume d'Athel Loren et au règne du Roi et de la Reine des Forêts. Les orques furent vaincus au lieu appelé Clairière du Malheur. En ce moment de grand péril, les elfes furent sauvés et conduits à la victoire par Orion et Ariel, qui avaient pris l'aspect des dieux Kurnous et Isha et qui dès lors devinrent les immortels Roi et Reine d'Athel Loren.

RENCONTRES AVEC LES BARBARES


Pendant les générations qui suivirent la bataille de la Clairière du Malheur, le clan Equos maintint une garde sur les landes entourant Athel Loren. Les Chevaliers Sylvains parcouraient les collines couvertes de fougères et campaient dans les taillis d'arbres rabougris à la recherche d'orques et de gobelins en maraude. Les escarmouches étaient innombrables. Dès que l'ennemi était repéré dans la lande, un messager allait donner l'alarme à Orion et Ariel. Les clans d'elfes sylvains rassemblaient rapidement leurs guerriers et tendaient une embuscade. L'ennemi était le plus souvent repoussé ou massacré avant d'avoir atteint la forêt. Un tumulus était alors dressé sur ses os et une pierre gravée des symboles de Kurnous et Isha était levée en signe d'avertissement.

Puis vint un jour où les Chevaliers Sylvains repérèrent un groupe d'étrangers différents. Cette horde se déplaçait avec des chariots ou chevauchait de solides poneys aux longs poils. L'expédition était surveillée par des hommes dotés d'armes de métal. Du bétail et des familles suivaient les guerriers.
II ne s'agissait pas d'orques ou de gobelins : les elfes voyaient pour la première fois des hommes. Il s'agissait de tribus sauvages, ancêtres des bretonniens, à la recherche de nouvelles terres à coloniser.

L'information fut transmise à Orion et Ariel comme d'habitude. Le conseil fut convoqué et décida d'attendre pour observer au lieu d'attaquer. Les traits des nouveaux venus étaient agréables et avaient une lointaine parenté avec ceux des elfes. Ils pourraient peut-être s'avérer amicaux et devenir des alliés. Les cavaliers reçurent l'ordre de les observer de loin.

Les gardes virent bientôt deux choses qui leur firent apprécier les étrangers. D'abord, les barbares en tête de colonne découvrirent les monolithes marquant la frontière du royaume d'Athel Loren et s'en approchèrent. Ils inspectèrent les symboles gravés sur les pierres et firent venir un de leurs chamanes. Finalement, ils placèrent des offrandes au pied des pierres et firent demi-tour, menant l'expédition dans une autre direction et refusant de franchir les pierres. Qu'il se fût agi de respect ou de superstition, les elfes sylvains ne furent pas moins impressionnés par ce geste et décidèrent que ces êtres étaient complètement différents des orques et des gobelins.

L'autre chose qui marqua les cavaliers fut le combat auquel ils assistèrent lorsque les barbares furent attaqués par des orques et des chevaucheurs de loups gobelins. Les hommes défendirent vaillamment leurs chariots et leur peuple. Les Chevaliers Sylvains observant des collines furent tellement impressionnés par leur courage qu'ils se lancèrent au galop et attaquèrent les orques avec furie malgré un rapport de force très en leur défaveur. A eux tous, les barbares et les elfes repoussèrent les orques, que les Chevaliers Sylvains poursuivirent et massacrèrent sans n'attendre les remerciements des hommes.

Un peu plus tard, les éclaireurs découvrirent que les barbares s'étaient installés un peu en dehors d'Athel Loren et cultivaient une terre près d'un fleuve. Il était clair qu'ils ne voulaient pas de mal à la forêt de Loren, et menaient en fait une guerre constante contre les orques. Lorsque vint l'époque des moissons, ils entassèrent de grandes offrandes aux pieds des monolithes en signe de gratitude envers les elfes.

Au sein des barbares, les chamanes étaient parvenus à une conclusion à propos des elfes. Ils annoncèrent qu'il s'agissait là du "peuple fée", des êtres magiques vivant dans les bois et qui les aideraient dans les moments difficiles si on leur montrait du respect. Cette croyance persista pendant des siècles et empêcha les hommes d'aller conquérir la forêt de Loren.

LE CLAN PERDU


Un clan d'elfes sylvains vivait autrefois dans les clairières entourées d'arbres wythel, au cœur de la forêt de Loren. Ces arbres étaient des conifères d'une taille et d'un âge exceptionnels et d'une beauté incomparable. Leurs aiguilles étaient d'un vert de jade et leurs pommes de pins énormes. Leurs pignons étaient comestibles et considérés comme un met de choix en Athel Loren. La résine de ces arbres pouvait être distillée en un vin extraordinaire. On dit même que le bois des wythels faisait les meilleurs arcs longs.

Avec le temps, le mode de vie de ce clan devint dépendant des wythels. Ces elfes n'apprirent pas à utiliser autant d'arbres que les autres clans. Et cela n'avait pas d'importance tant que les wythels prospéraient.

Au fil des siècles, les wythels, déjà rares dans la forêt, devenaient de plus en plus durs à trouver. Les magiciens du clan étaient perplexes quant à ce phénomène. Un par un, les vieux arbres mouraient et tombaient au sol. Les jeunes pousses étaient trop rares pour les remplacer, et les elfes, malgré toute leur science, ne purent faire germer les pignons. Finalement, les magiciens établirent que les arbres dépérissaient par la modification des flux magiques qui passaient profondément sous la terre.

Aucune tentative pour restaurer les énergies magiques ne parvint à sauver les arbres. Les immenses monolithes, les danses rituelles, les chants offerts par des chœurs de jeunes filles elfes chaque jour de chaque année ne firent aucune différence. En désespoir de cause, des magiciens doués de talents de divination et des Guerriers Faucons furent envoyés rechercher les lieux où pouvaient encore se trouver des wythels. Après plusieurs années de recherche, un des magiciens revint. Il avait avec lui des rameaux sains et bien vivants de wythel. Il révéla aux anciens rassemblés l'endroit où ces arbres vivaient encore.

Bien qu'heureux que les wythels n'aient pas disparu de ce monde, le clan était effrayé par la distance énorme qu'il leur faudrait couvrir pour aller jusqu'aux arbres. Avec réticence, le clan décida d'abandonner pour toujours Athel Loren pour rejoindre leurs arbres tant aimés et les protéger. Le Roi et la Reine des Forêts comprirent leur désir et les laissèrent partir, les bénissant et leur fournissant aide et objets magiques.

Le clan entier entreprit son long voyage à travers les Montagnes Grises et au-delà, vers l'est. Ils errèrent à travers des zones sauvages forestières à peine habitées par l'homme mais déjà infestées d'orques. Les Guerriers Faucons et les éclaireurs essayèrent de garder le contact mais perdirent finalement toute trace du clan lorsque la neige vint couvrir la forêt. Le clan des Wythels ne fut jamais retrouvé.

Depuis cette époque, des rumeurs parlant d'une enclave d'elfes sylvains cachés au plus profond des forêts à l'est des Montagnes Grises sont parvenues à Athel Loren. Des tentatives pour rétablir le contact ont eu lieu, et des éclaireurs prétendent avoir rencontré des éclaireurs du Clan Perdu. Il n'y a pas de raison de douter de leur parole, mais il n'empêche que pratiquement tout ce qui concerne ce clan reste un mystère à Athel Loren, seule son existence semble certaine.
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Roland de Brionne
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:37

LA CUPIDITE DES NAINS


Thorkund la Hache fut l'un des premiers aventuriers nains à se risquer à l'ouest après la grande guerre entre elfes et nains. Il ne revint jamais.

Les elfes sylvains savent ce qui est arrivé à Thorkund, mais pas les nains. Si ces derniers venaient à le découvrir, ils ajouteraient un autre chapitre au Livre des Rancunes Contre Athel Loren !

Plusieurs siècles après la fin de la guerre entre elfes et nains, des rumeurs selon lesquelles les elfes avaient abandonné leurs colonies atteignirent les grands halls de pierre des nains. Plusieurs d'entre eux spéculèrent sur les trésors qui pouvaient être cachés dans les ruines. Les prospecteurs se demandèrent eux quelles richesses minérales ils pourraient bien trouver dans ces terres autrefois interdites aux nains. Pendant longtemps, les nains avaient été trop préoccupés par leurs problèmes internes pour s'intéresser aux possibilités extérieures.

Thorkund la Hache fut l'un des premiers nains à s'aventurer vers l'ouest à la recherche de trésors. II partit avec une poignée de compagnons aussi avides que lui. La cupidité les fit traverser les montagnes et les vastes forêts qui allaient devenir plus tard l'Empire. Ils atteignirent les Montagnes Grises et, du haut des sommets, virent les terres de la future Bretonnie. Une dernière grande forêt se trouvait entre eux et les ruines elfes de la côte ouest du Vieux Monde : la forêt de Loren.

Thorkund et sa bande descendirent les montagnes et pénétrèrent dans la forêt. D'une façon ou d'une autre, ils parvinrent à entrer dans les bois. Puis un jour, ils tombèrent dans une embuscade tendue par des ennemis invisibles cachés dans les taillis. Des flèches se plantèrent dans les boucliers des nains et d'autres dans les nains eux-mêmes ! Thorkund et ses compagnons chargèrent avec leurs haches. Ils se retrouvèrent rapidement entourés de cadavres d'elfes, dont aucun ne semblait avoir échappé à leurs haches.

A leur grande stupéfaction, les nains entrèrent alors dans une clairière sacrée. Les guerriers qu'ils avaient tués en étaient les gardiens. Ils virent d'immenses arbres noueux et des pierres couvertes d'étranges symboles. Rapidement, ils commencèrent à renverser les pierres à la recherche de trésors. En vérité, il s'agissait d'aventuriers expérimentés qui savaient parfaitement comment piller un endroit sacré.

Les nains découvrirent des richesses dont même les elfes avaient oublié l'existence, et les entassèrent dans leurs sacs. II s'agissait de représentations étrangement sculptées en cuivre, argent et or d'une créature qui semblait à moitié femme elfe et à moitié arbre. C'étaient de très belles pièces mais elles troublaient l'esprit cupide des nains. Thorkund ne serait pas rassuré avant qu'elles ne soient fondues et que leur magie ait été brisée par les runes naines ! Ne se souciant plus des ruines de la lointaine côte ouest, Thorkund et ses compagnons entreprirent de quitter la forêt avant que d'autres elfes ne surviennent.

A peine avaient-ils quitté la clairière qu'ils entendirent une étrange plainte monter de la forêt elle-même et crurent voir une vague forme au milieu des arbres.

Ils ne s'arrêtèrent pas pour camper et fuirent vers les montagnes, désireux de laisser au plus vite les sinistres bois derrière eux.

Finalement, ils atteignirent les contreforts des Montagnes Grises, suivirent les ravins et les passes vers l'est. Pourtant, ils entendaient encore cet étrange gémissement au loin derrière eux. Cela faisait maintenant deux jours qu'ils marchaient sans s'arrêter et la fatigue surmontait même leur résistance. Ils s'arrêtèrent près d'un bosquet de pins et s'endormirent.

Un bruit étrange parvenant de tout autour d'eux les réveilla. C'était encore cet étrange gémissement qu'ils avaient entendu depuis leur fuite de la clairière sacrée. Il provenait des arbres entourant leur camp. Saisissant leurs haches, ils attaquèrent les troncs pour mettre fin à ce bruit qui les rendait fou. Ce fut en vain: dès qu'une hache s'enfonçait dans un arbre, une étrange créature aux longs cheveux et aux griffes comme des serres quittait l'écorce et disparaissait dans un autre arbre, continuant à gémir et à les torturer. La créature, qui était la dryade Wyrthu, gardienne de la clairière sacrée, et qui les avait suivis pour se venger, semblait hurler à la lune comme pour appeler quelque chose ou quelqu'un.

Soudain, une grande ombre tomba sur les nains. Un immense oiseau de proie chevauché par une silhouette recouverte d'un manteau descendit sur eux à une vitesse terrifiante. Bientôt, tous les nains sauf Thorkund gisaient morts, des flèches dépassant de leurs cottes de mailles. Thorkund, agitant sa hache, recula sous un vieux pin pour pouvoir frapper le faucon qui fonçait sur lui. A ce moment, deux mains crochues l'agrippèrent par derrière et il fut entraîné vers sa fin dans les crevasses du flanc de la montagne. Ses os y sont encore aujourd'hui, prisonniers des racines du vieux pin. Le Guerrier Faucon, Thryngol le Mage, retourna vers Athel Loren et enfouit les trésors dans la clairière sacrée d'où ils avaient été volés.
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:38

LE DESTIN DU BARON


Pendant plusieurs siècles, le peuple bretonnite colonisa les terres au nord et à l'ouest d'Athel Loren. A cette époque, ils pénétraient rarement dans la vaste forêt de Loren. Les rumeurs et les mythes sur les mystérieux habitants des bois les dissuadaient de s'y aventurer pour chasser. De temps en temps, des groupes de guerriers tentaient de traverser les landes entourant la forêt mais ils se retrouvaient rapidement en face des chars et des chevaliers du clan Equos. Les légendes de cette époque encore chantées aujourd'hui parlent de ces seigneurs impétueux tombés sous les flèches des elfes pour avoir transgressé les frontières du royaume interdit. Ainsi se développèrent les contes sur le peuple secret et le royaume elfe.

Les colonies bretonniennes entourant la forêt commencèrent bientôt à considérer les elfes comme des amis, particulièrement quand des bandes d'orques ou d'autres ennemis ravageant le pays, pénétraient en Loren avant de fuir la région, ou de disparaître à jamais. On pouvait parfois voir des bandes d'elfes, se déplaçant de nuit pour intercepter les envahisseurs, tout autant à l'avantage des bretonniens que des elfes. En signe de gratitude, les bretonniens laissaient des offrandes d'armures et d'armes ou des tonneaux de vin aux pieds des pierres frontalières. Ces offrandes disparaissaient mystérieusement, considérées par les elfes comme des produits de luxe venus du monde extérieur.

Durant les derniers siècles avant que les bretonniens ne s'unifient en un unique royaume obéissant à un unique roi, les colonies autour d'Athel Loren s'étaient transformées en puissants domaines féodaux dominés par des barons et leur suite de chevaliers. Certains de ces barons cherchaient de nouvelles terres à conquérir. Cernés par les domaines de leurs voisins, ils étaient attirés par les dernières terres sauvages de la forêt de Loren. C'étaient des hommes arrogants qui se souciaient peu des légendes et se croyaient invincibles.

Le baron Foulques de Bergues fut le premier à conduire sa suite dans les landes. Ils franchirent les frontières, jetant des regards hautains sur les bornes frontalières qu'ils passèrent en riant. Poursuivant leur avance, ils furent défiés par Eldryn, un puissant chef du clan Equos, et ses suivants. Dans la bataille qui s'ensuivit, les elfes furent vaincus par les chevaliers. Aucun des sylvains ne survécut, ils furent tous abattus sous les murs de leur fortin. Puis le baron envoya ses fantassins attaquer la place. Plusieurs d'entre eux tombèrent sous les flèches des elfes, parmi lesquels se trouvaient des femmes rendues folles par la mort de leurs compagnons, mais ils ne purent être arrêtés. Les elfes durent se replier dans la forêt, abandonnant le fortin au baron.

Dans les jours qui suivirent, les éclaireurs et les chevaliers elfes surveillèrent l'armée du baron sous le couvert des arbres, pendant que le Roi et la Reine de la Forêt prenaient conseil auprès des clans. Ils observèrent les hommes du baron construire un château sur la colline où s'était trouvé le fortin. Les grands arbres furent abattus et des bœufs tractèrent les pierres frontalières jusque sur la colline où elles servirent à construire les murs du château. La colère monta chez les elfes.

Le pire était à venir. Les chevaliers cherchaient un peu d'animation pendant que le château se construisait. Certains d'entre eux entrèrent dans la forêt pour y chasser le gibier. Quelques éclaireurs leur tendirent une embuscade mais leurs flèches ne purent transpercer les armures et les chevaliers enragés commencèrent à chasser les elfes pour le sport. Ils parvinrent à abattre quelques éclaireurs mais les elfes trouvèrent leurs cibles et certains chevaliers tombèrent, des flèches plantées dans la fente oculaire de leurs heaumes.

Cette rencontre dissuada pour un temps les chevaliers de s'aventurer loin dans la forêt. Néanmoins, le baron avait amené des paysans de ses domaines et celui-là commençaient à défricher les abords de la forêt et à labourer les terres ainsi dégagées. Il était évident que le baron entendait conserver ce qu'il avait capturé. Bientôt, d'autres barons suivraient son exemple et le royaume d'Athel Loren serait envahi de toutes parts.

Le Roi et la Reine des Forêts tinrent conseil avec les mages et les chefs des clans sur la façon de combattre les envahisseurs. Orion entra dans une rage noire en entendant les nouvelles rapportées par les éclaireurs et au rapport des elfes chassés du fortin capturé par le baron. Seules les sages paroles d'Ariel calmèrent sa colère et l'empêchèrent de lâcher la Grande Chasse sur ces conquérants arrogants.

Ariel savait à quoi s'en tenir. Sa perspicacité était grande. Elle avertit que l'ennemi était puissant, des chevaliers aimant la guerre et qui considérait déshonorant de se replier. Ils étaient déterminés et méprisaient la mort. Ils ne seraient pas aussi faciles à vaincre que les orques. Même si les elfes les tuaient tous, cela ne serait qu'un défi à la chevalerie bretonnienne, incitant d'autres chevaliers à venir prouver leur valeur. Ariel déconseilla la guerre ouverte contre le baron.

Le conseil demanda alors l'avis de la Reine. Orion, tout juste capable de contenir sa colère, désirait pour sa part faire couler le sang immédiatement. Les hommes du baron avaient une faiblesse, annonça Ariel, qui était leur superstition. Le moyen de les vaincre était de leur montrer des pouvoirs au-delà de leur compréhension. Non seulement cela ferait fuir les envahisseurs actuels, mais inciterait leurs semblables à rester au loin. Ils devaient comprendre que la menace des pierres était réelle et que violer le royaume interdit entraînait un châtiment magique. II fallait leur montrer qu'Athel Loren était un lieu différent qui ne pouvait pas être conquis comme n'importe quelle autre terre.

Le conseil fut suivi. Les jeunes guerriers furent calmés et Orion refréna sa colère et posa sa lance sans que celle-ci ait versé le sang ennemi. Les chefs des clans interdirent à leurs guerriers de défier les chevaliers du baron. La vengeance se ferait selon les plans d'Ariel.

Quelques jours plus tard, le baron et ses hommes se réveillèrent au petit jour dans le château en partie construit. Ils étaient noyés dans une étrange brume froide. Lorsque le brouillard commença à se lever, les guerriers furent stupéfaits de voir des arbres massifs tout autour d'eux. Le baron soupçonna la sorcellerie elfe et ordonna à ses paysans de venir avec leurs haches pour montrer à ses hommes comment il allait s'occuper de ces arbres magiques. Malheureusement, les paysans avaient déjà fui, étant plus superstitieux que les soldats, et emporté leurs haches et leurs bœufs avec eux.

Puis les fondations du château commencèrent à gémir et à vaciller. La panique se répandit parmi les chevaliers quand des blocs leur tombèrent dessus. Leur armure ne leur servait à rien, pas plus que leur courage ou leur honneur. Les arbres, qui n'étaient autres que des hommes arbres invoqués par Ariel elle-même, démolirent entièrement le château et enterrèrent vivant le baron sous les décombres. Une poignée de survivants s'enfuit en répandant des rumeurs de sorcellerie dans toute la Bretonnie.

Depuis ce jour, aucun autre baron n'a osé violer les frontières d'Athel Loren. Selon les croyances bretonniennes, les murs des châteaux ne tiennent pas sur ces terres enchantées. Un amas de pierres renversées rappelle aujourd'hui encore la folie et le destin du baron Foulques de Bergues.
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:39

L'ALLIANCE AVEC LA BRETONNIE


Lorsque Louis le Téméraire fut couronné premier roi de Bretonnie, il héritait d'un royaume unifié par Gilles le Breton. La seule région qui n'était pas sujette à son autorité était la forêt de Loren. Gilles avait pris soin de ne pas transgresser les frontières du domaine elfe, reconnaissant de fait son indépendance par rapport à la Bretonnie. Même Louis n'était pas assez téméraire pour envoyer ses chevaliers conquérir la forêt. Le sort du baron Foulques était encore dans toutes les mémoires. A la place, Louis réalisa la valeur d'un fort royaume gardant sa frontière sud-est vulnérable. Il savait qu'aussi longtemps qu'Athel Loren existerait, il serait difficile ou impossible à des ennemis d'envahir la Bretonnie par cette direction. De plus, les elfes assuraient leur propre défense et, à la différence des barons, ne réclamaient aucune faveur en retour.

Louis désigna donc le chevalier qu'il estimait le plus et l'envoya dans la forêt de Loren rencontrer le Roi et la Reine des Forêts. Seul un chevalier errant était suffisamment brave pour tenter cette mission seul. Et seul un chevalier solitaire pourrait passer les frontières en tant que messager. Un groupe de chevaliers serait de toute évidence attaqué, pris pour la troupe d'un baron en conquête.

Le chevalier choisi fut Gaston de Gaillard. Il entra dans Athel Loren, surveillé par les gardiens des bois. Pas un elfe ne bloqua sa route et il put pratiquement parvenir à la Clairière du Conseil où Orion, les mages et les chefs des clans l'attendaient. Ariel, elle, adoptant sa forme de sylphe, décida de le mettre à l'épreuve. Elle utilisa des enchantements, invoqua des dryades et des hommes arbres pour effrayer Gaston qui chevauchait à travers la forêt. En dépit de tous les stratagèmes étranges qu'elle utilisa contre lui, il resta calme et déterminé, et son épée demeura au fourreau. Ariel vit ainsi qu'il était en mission de paix et qu'il était un chevalier honorable à qui son peuple pouvait faire confiance. Elle lui apparut finalement dans sa forme véritable et le mena à la Clairière du Conseil.

Gaston délivra le message du roi de Bretonnie offrant une amitié éternelle et l'alliance avec Athel Loren. Aucun baron ne recevrait l'autorisation de franchir les frontières du royaume elfe si en retour les elfes sylvains acceptaient de s'allier avec les bretonniens contre leurs ennemis communs. Le Roi et la Reine des Forêts acceptèrent l'offre d'amitié de Louis, et Gaston repartit avec leur message et plusieurs objets magiques étranges pour son roi. Depuis cette époque, Athel Loren a été respectée par tous les bretonniens, et les chevaliers bretonniens et les archers elfes se sont rassemblés pour combattre leurs ennemis sur bien des champs de bataille.

LA BATAILLE DU DEFILE DES PINS


Les nains ont toujours eu tendance à s'aventurer vers l'ouest plutôt que vers l'est, peut-être à cause du destin des nains du Chaos partis vers l'est. Ils étaient toujours attirés par ces histoires de trésors perdus qui existaient vers l'ouest, certains de ces trésors ayant été perdus durant la guerre entre elfes et nains.

Les expéditions naines se dirigeant vers l'ouest empruntent généralement une route le long des montagnes où ils avancent inaperçus, plutôt que de traverser l'Empire ou la Tilée. Cependant, lorsqu'elles atteignent les Montagnes Grises, elles doivent descendre vers les terres basses pour atteindre les ruines et les tumulus contenant les trésors recherchés. Ce qui signifie envahir la Bretonnie et provoquer des combats contre les barons locaux.

Une autre solution est d'entrer dans la forêt de Loren, où aucun chevalier ne viendra les arrêter. Cependant, la forêt présente d'autres dangers pour les nains, des ennemis héréditaires et implacables, les elfes sylvains. Malheureusement pour les nains, leurs sagas mentionnent rarement ces habitants des forêts, ayant été écrites avant l'abandon des colonies par les elfes et leur fuite vers la forêt. Rares sont les nains à avoir rencontré les elfes sylvains et à être retournés chez eux raconter leur histoire. Il arrive donc que les nains, ignorant la présence des elfes, traversent tranquillement la forêt de Loren, inconscients du danger. C'est ce qui arriva à l'expédition de Grugni Soifdor.

Grugni, chasseur de trésors réputé, équipa une forte expédition comprenant de nombreux tueurs de trolls (ce qui laisse deviner ce que les autres nains pensaient du sort probable de l'expédition !). Grugni était cependant assez confiant, d'autant plus qu'il emportait quelques canons avec lui.

Déplacer les canons dans les montagnes ne fut pas une chose facile, surtout quand la bière vint à manquer. La mutinerie ne fut évitée que lorsque Grugni accepta à contrecœur d'abandonner l'artillerie. Le bronze fut fondu pour fabriquer de nouvelles armes et armures, puis l'expédition se prépara à descendre vers l'immense forêt que l'on pouvait apercevoir depuis la montagne.

Ceci impliquait de longer un ravin appelé Défilé des Pins. Les côtés du gouffre étaient couverts de grands conifères noueux. Dans les plus hautes branches et au sommet des parois se trouvaient les aires des Grands Aigles et les habitations des Guerriers Faucons. A l'entrée du ravin, les nains passèrent un arbre sur le tronc duquel avaient été gravés des symboles sacrés. Les nains de Grugni rien tinrent pas compte, franchirent cette frontière et entrèrent dans le royaume interdit.

Alors que l'expédition progressait le long du gouffre, les Guerriers Faucons volèrent vers la forêt pour avertir les autres elfes de l'approche de l'adversaire. Les nains étaient le vieil ennemi que les premiers gardiens des forêts avaient combattu, et on savait qu'ils ne venaient que pour voler des trésors, pas pour commercer en paix. Les clans se préparèrent donc à combattre et s'assemblèrent à l'autre bout du ravin pour tendre une embuscade.

Grugni, qui se méfiait des orques et gobelins en terrain rocailleux, prit des précautions. Il divisa les tueurs de trolls et en forma son avant garde et son arrière garde. C'était un aventurier expérimenté qui connaissait les dangers des embuscades. On pouvait compter sur les tueurs pour se frayer un chemin à l'avant et pour tenir leur terrain à l'arrière.

Grugni n'avait pas prévu des elfes invisibles armés d'arcs longs, pas plus que les étranges dryades et hommes arbres inconnus dans son pays.

Les elfes étaient conduits par Findol, chef du clan des Pins, sur les terres duquel les nains se trouvaient maintenant. Il n'était pas prêt à accepter que ce lieu sacré soit pillé ou que les pins qu'il adorait tant soient abattus pour faire du feu. Il décida d'attirer l'ennemi vers ses éclaireurs. Celui-là tirèrent une volée de flèches et tuèrent quelques tueurs de trolls. Fous de rage, les survivants pourchassèrent les éclaireurs dans les bois où ils furent exterminés par d'autres elfes dissimulés parmi les rochers et les pins.

Pendant ce temps, plusieurs hommes arbres ressemblant à de vieux pins que les nains avaient dépassé sans rien remarquer se rabattirent derrière la colonne. Les tueurs de trolls de l'arrière garde remarquèrent que le chemin qu'ils avaient emprunté était maintenant bloqué par des arbres qui ne s'y trouvaient pas quelques instants auparavant. Ils se lancèrent sur eux en agitant frénétiquement leurs haches. Les hommes arbres répliquèrent avec la même férocité et bientôt les derniers tueurs de trolls gisaient morts.

Le reste de l'expédition n'avait plus d'autre choix que de former un mur de bouclier, puisqu'ils étaient bloqués devant et derrière par leur ennemi et sur les côtés par les flancs abrupts du ravin. Les elfes agiles escaladèrent les parois et firent pleuvoir leurs flèches sur les nains, chaque volée abattant plusieurs d'entre eux. Bientôt, il restait si peu de nains que les elfes les chargèrent et les engagèrent en corps à corps. Malgré leur bravoure désespérée, aucun nain n'échappa à la colère des sylvains. Les grands aigles et les faucons utilisèrent par la suite leurs os blanchis pour soutenir leurs nids.
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Roland de Brionne
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:39

LES AMBITIONS IMPERIALES


La frontière entre l'Empire et la Bretonnie suit les Montagnes Grises sur une très longue distance. Au cours des siècles, d'innombrables escarmouches et batailles ont fait rage sur cette frontière disputée, généralement entre les forces de comtes et barons rivaux essayant de se voler leurs terres au nom de l'Empereur ou du roi de Bretonnie.

La forêt de Loren, nichée comme elle est entre les frontières est et sud de la Bretonnie, a parfois été le théâtre de combats débordant des frontières adjacentes. Les bretonniens évitent toujours soigneusement de pénétrer en Athel Loren mais leurs ennemis ne sont pas aussi délicats. C'est à ces moments que l'alliance entre la Bretonnie et les elfes sylvains est si bénéfique aux bretonniens, car aucune armée voulant déborder la Bretonnie en traversant la forêt de Loren n'y est parvenue, et pourtant beaucoup ont essayé !

Une de ces tentatives fut celle du comte Ulrich von Schloss, du Reikland, vassal de l'Empereur et véritable menace pour la civilisation. Ulrich engagea de nombreux mercenaires, préférant les moins chers et les pires. Ceci l'amena à passer un marché avec le duc Bastinardo de Tilée, qui lui fournirait des arbalétriers en échange de canons. Bastinardo ignorait que les canons étaient défectueux...

Ayant scellé le marché, Ulrich mena son armée hétéroclite dans les Montagnes Grises par une voie révélée par les hommes de Bastinardo. Cela lui permettrait de faire entrer son armée en Bretonnie par le sud, en traversant Loren et d'attaquer son vieux rival le duc de Quenelles par une direction inattendue.

Si Ulrich avait jamais entendu parler des elfes sylvains, il devait les avoir considérés comme des légendes ou des racontars, il poursuivit donc son plan insensé. Ulrich était toutefois suffisamment lucide pour éviter les parties les plus profondes de la forêt. A la place, il suivit les affluents du fleuve Brienne qui l'amèneraient directement à Quenelles, de l'autre côté de la forêt. Ceci signifiait que son armée aurait à traverser la région appelée Les Prairies par les elfes, là où les arbres cèdent la place à des prés le long des boucles du fleuve. C'est là que les meilleurs troupeaux du clan Equos paissent secrètement et en toute sécurité.

Ulrich avait amené avec lui un contingent de nomades kislévites, tous assassins et voleurs de chevaux. Leur rôle était de reconnaître le terrain. Imbibés de vodka du matin au soir, ils ne remarquèrent pas les éclaireurs elfes les surveillant depuis les bosquets. Ils virent par contre les troupeaux de magnifiques chevaux blancs paissant dans les prés. Les kislévites ne purent résister à la tentation d'essayer de capturer quelques-unes de ces montures et se rapprochèrent avec leurs lassos. Ce fut alors que les elfes les abattirent à coups de flèches.

Les kislévites survivants fuirent et rejoignirent l'armée du comte, répandant la panique. Le comte déploya hâtivement ses arbalétriers tiléens mais ceux-ci ne purent distinguer la progression des elfes qui avançaient de taillis en taillis. Pendant ce temps, des nouvelles des envahisseurs étaient parvenues au Roi et à la Reine de la Forêt. Bientôt, le son terrifiant de la corne de la Grande Chasse retentit dans la forêt. Orion arrivait ! II était accompagné des cohortes des clans elfes.

Même les arbalétriers tiléens n'étaient pas de taille face aux archers de Loren tirant depuis les arbres, et après avoir essuyé de terribles volées de flèches, les hommes paniquèrent et fuirent. Le comte et ses chevaliers tinrent bon jusqu'à ce qu'Orion lui-même vint les charger. C'en était trop pour les brutes du comte qui s'éparpillèrent dans toutes les directions. Ils furent pourchassés et achevés par des groupes de chevaliers sylvains.

Quant au comte, il parvint grâce à son extrême lâcheté à atteindre la Tilée, échappant à la vengeance des elfes. Il traversa les montagnes et arriva au château du duc Bastinardo, espérant profiter de son hospitalité. Malheureusement, Bastinardo avait déjà essayé les canons ! Le comte Ulrich put apprécier le confort des célèbres cul-de-basse-fosse du duc.

LA MENACE SKAVEN


Durant l'année Impériale 1813, alors que la peste appelée Fièvre Rouge ravageait la Bretonnie, deux armées skavens émergèrent soudain au nord du fleuve Brienne. Les skavens avaient pu infiltrer la Bretonnie au moyen de passages souterrains. Il ne faisait pas de doute qu'ils avaient lâché la Fièvre Rouge pour affaiblir la Bretonnie avant leur assaut. Heureusement, le royaume d'Athel Loren était trop isolé et caché pour que la peste s'y répande, trop protégé du mal par les enchantements d'Ariel, de plus, les elfes sont beaucoup moins sensibles à la peste que les hommes.

Les mages d'Athel Loren connaissaient les activités des skavens sous leur royaume forestier depuis quelques temps déjà. Utilisant des bâtons de divination, ils tentaient de suivre la progression des tunnels. Parfois, lorsqu'une forte présence était détectée, indiquant qu'un tunnel se rapprochait de la surface, une tentative était faite d'y pénétrer pour stopper l'œuvre diabolique des skavens. Les elfes sylvains connaissaient la nature des skavens et de leurs plans démoniaques. Les éclaireurs qui veillaient au-delà d'Athel Loren apportaient des nouvelles de leurs activités. Ils étaient déterminés à empêcher les hommes rats de mutiler la forêt. Si un arbre montrait des signes de dessèchement, c'était parfois le signe que des skavens travaillait profondément sous le sol. Heureusement, il y avait peu de tunnels sous la forêt de Loren, mais cela les rendait d'autant plus dur à trouver.

Les rares fois où un tunnel était repéré, les mages tentaient de le sceller au moyen de rituels et de magie. Un énorme monolithe était dressé sur la ligne du tunnel détecté par les mages. La pierre était recouverte de symboles qui dirigeaient le flux d'énergie magique à travers la terre vers le tunnel, créant un puissant sort pour repousser les skavens.

Les bretonniens, cependant, furent complètement pris par surprise par les infiltrateurs skavens. Sans avertissement, deux énormes hordes de skavens émergèrent entre Brionne et Quenelles et commencèrent à dévaster la campagne. Bientôt, les deux villes étaient assiégées. Des messagers furent dépêchés au duc de Parravon qui marcha rapidement vers le sud à la tête d'une armée de chevaliers.

Bien que les bretonniens n'eussent pas demandé l'aide du Roi et de la Reine des Forêts, celle=ci vint quand même. Des éclaireurs elfes avaient rapporté la nouvelle de l'invasion skaven. Orion et Ariel désignèrent le chef du clan Equos, Caradrel le Coléreux, pour mener l'armée elfe. Les chevaliers de son clan formeraient la plus grande partie de l'armée, et Caradrel aurait l'occasion de libérer sa terrible colère sur les skavens !

L'armée elfe partit rejoindre les chevaliers bretonniens qui s'approchaient de Quenelles. De nombreux archers elfes avaient marché à un rythme épuisant pour suivre l'allure des chevaliers et participer à la bataille. Ils furent accueillis chaleureusement par leurs alliés car ceux-ci avaient laissé leur infanterie surveiller Parravon, et les paysans avaient tellement souffert de la peste que seuls quelques rares archers avaient pu être rassemblés.

Les archers elfes firent pleuvoir leurs flèches sur la horde skaven venue à leur rencontre. Lorsque les rangs des rats furent bien éprouvés, les chevaliers sylvains et leurs alliés humains chargèrent pour achever la victoire. Les chevaliers sylvains, à l'armure moins lourde que les chevaliers bretonniens, poursuivirent les skavens en déroute pour en éliminer le plus possible.

S'arrêtant à peine pour se reposer et se soigner, l'armée repartit dégager Brionne. Là-bas, la horde skaven fut battue de la même façon, après un combat encore plus long et plus dur.
Des elfes qui étaient partis avec Caradrel, à peine la moitié revit Athel Loren.
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MessageSujet: Re: Histoire d'Athel Loren   Histoire d'Athel Loren EmptyVen 6 Oct - 20:41

PAS DE REFUGE POUR LES ORQUES


Alors que les Croisades faisaient rage en Bretonnie, Athel Loren ne fut pratiquement pas touchée par le conflit qui se déroulaient dans les campagnes voisines. La majeure partie des combats eurent lieu dans les grandes forêts du nord et du centre de la Bretonnie, les orques n'étant jamais parvenus à établir des forteresses dans le forêt de Loren.

L'un des derniers seigneurs de guerre orques à être pourchassés fut Gorskar, chef d'une bande particulièrement sauvage. Pendant plusieurs années, cette troupe s'était cachée dans les montagnes centrales de Bretonnie, parmi des ravins et des pics inaccessibles. Ils avaient repoussés toutes les armées bretonniennes venues pour essayer de les déloger. Finalement, ce fut une défaite infligée par des skavens venus de la forteresse secrète du Gouffre Noir qui les força à fuir. Les skavens avaient pris les orques par surprise. Même les bretonniens savaient à peine où se trouvait le Gouffre Noir, ni même s'il existait vraiment.

Dès que la bande de Gorskar se mit en marche, une armée de chevaliers fut rapidement assemblée et alla intercepter les orques. Il y eut une bataille rangée que les deux camps prétendirent avoir gagnée et qui fit couler beaucoup de sang des deux côtés. Pendant que les chevaliers soignaient leurs blessures, les orques firent une marche forcée de nuit et atteignirent les frontières d'Athel Loren.

Le chamane de Gorskar, Skrog, examina les étranges symboles Des monolithes frontaliers. II conseilla à son seigneur d'entrer dans le royaume interdit, estimant avec justesse que les humains n'oseraient pas les suivre. Quant aux autres ennemis que l'on pourrait trouver, les orques comptaient bien s'en charger. Skrog estima qu'il s'agirait d'elfes, qui seraient donc faciles à vaincre.

Gorskar ne changea pas d'avis même quand sa bande fut attaquée par les chevaliers sylvains et les chars du clan Equos. Les elfes et les orques se livrèrent une série d'affrontements pendant que les peaux vertes traversaient les landes et entraient dans les bois.

Sur les chemins de la forêt, les orques tombèrent dans des fosses dissimulées et autres pièges préparés pour eux par les Forestiers. Alors que la confusion s'emparait de la horde de Gorskar tentant d'éviter les pièges, les archers elfes firent pleuvoir des flèches de trois côtés.

Quelques instants plus tard, les peaux vertes fuyaient vers les terrains découverts. Les chevaliers sylvains qui s'étaient regroupés les attendaient au faite des collines. Ils chargèrent et annihilèrent les orques en fuite. Gorskar lui-même tomba sous les coups du héros Elgerth à bord de son char. Le chamane Skrog invoqua les dieux orques mais en vain. Il fut coincé dans les pierres d'un cairn écroulé par le mage Anghifyl et disparut dans un duel de magie entre les deux sorciers. Certains disent qu'il s'échappa par une ouverture entre les rocs et parvint à rejoindre les Montagnes Grises. D'autres remarquent qu'une des pierres ressemble étrangement à un orque ! Quoi qu'il en soit, ce fut une grande victoire pour les elfes d'Athel Loren.

LA BATAILLE DES CAIRNS


Il y a de nombreux cairns, monolithes et tumulus dispersés dans les landes entourant la forêt de Loren. Certains ont été dressés par les elfes sylvains comme pierres frontalières, bornes ou tombes pour les chefs des clans. D'autres indiquent le lieu de repos de chefs barbares ancêtres des bretonniens et d'autres encore cachent les restes et les trésors d'aventuriers nains. Les grands cairns couvrent souvent les amas d'ossements des innombrables envahisseurs skavens, elfes noirs, hommes, hommes bêtes, guerriers du Chaos, nains et orques, massacrés par les elfes sylvains.

Ces piles colossales de pierre taillée, couvertes de fougères ou d'arbres, attirent les nécromanciens comme des aimants. Les chevaliers sylvains qui surveillent cette région sont toujours à l'affût des vagabonds solitaires, revêtus de grands manteaux et voyageant à la lueur de la lune. Il y a aussi les signes révélateurs d'os assemblés près des monolithes, de trous creusés dans les fosses communes, de cendres de feux rituels et de symboles étranges barbouillés sur les pierres et dégageant une odeur nauséabonde de sang de dragon.

Les chevaliers sylvains pourchassent évidemment ces sorciers maléfiques avant qu'ils ne parviennent à réveiller quoi que ce soit pour leurs plans démoniaques.

Ce fut dans les années qui suivirent la défaite infligée par les bretonniens du duc de Parravon aux morts vivants que le Lichemeister Kemmler fut aperçu dans les landes d'Athel Loren. On l'entrevit plusieurs fois auprès des plus grands cairns. A peine était-il repéré qu'il disparaissait, semblant deviner chaque fois qu'il était surveillé. Les chevaliers sylvains parcoururent sans arrêt les landes mais ne purent le retrouver.

D'autres abominations apparurent sous la forme d'une nuée de charognards. Ces créatures se perchèrent sur les cairns et commencèrent à gratter le sol, finissant par récupérer quelques os à ronger. Les chevaliers sylvains envoyèrent un message à l'autre bout de Loren pour demander l'aide des Guerriers Faucons du clan des Pins. Ceux-ci, conduits rapidement par Ythil OEil de Faucon, fondirent sur les charognards et les massacrèrent, seuls quelques?uns parvenant à fuir.

Les agissements des morts vivants causèrent un vive émoi à Athel Loren. Et ceci d'autant plus que l'hiver approchait et qu'il était temps pour Orion et Ariel de retourner dans le Chêne des Ages pour pouvoir renaître avec le printemps. Déjà leur pouvoir faiblissait avec les lunes et la chute des feuilles.

Pendant ce temps, Kemmler attendait dans la chambre funéraire d'un tumulus. Sa cache était complètement inconnue des elfes, qui passaient pourtant devant tous les jours. Dans l'obscurité, Kemmler faisait le décompte des jours en les notant sur le fémur d'un orque. Bientôt, il sut qu'il était temps d'agir. Son plan, comme toujours, était d'envahir la Bretonnie. Cette fois, il lèverait son armée dans les cairns d'Athel Loren et attaquerait la Bretonnie à partir d'une direction inattendue. En même temps, il détruirait Athel Loren, transformant la belle forêt en un désert, un nouveau royaume des morts vivants !

Alors que le soleil descendait, les mages elfes se rassemblèrent dans la Clairière du Roi pour le rituel du renouveau. Orion et Ariel furent revêtus de leurs robes magiques faites de feuilles puis emmenés en palanquin jusqu'au Chêne des Ages. Des danseurs de guerre exécutèrent les danses rituelles des dieux pendant que la procession se dirigeait vers le lieu sacré. A l'intérieur de l'arbre, ils s'assirent sur leurs trônes, l'ouverture du tronc fut refermée et scellée, et des symboles magiques y furent peints. Des Gardes Sylvains prirent position pour surveiller l'arbre pendant l'hiver. Orion et Ariel resteraient en ce lieu jusqu'à ce que l'équinoxe de printemps arrive et que le soleil se soit réchauffé. Ce faisant, leurs pouvoirs se fortifieraient grâce à la magie de la terre, comme cela se passait depuis des siècles.

C'était le moment que Kemmler avait attendu. En agissant pendant le solstice d'hiver, il savait que les elfes n'auraient pas leur roi et reine semi divins pour les mener au combat. Pendant que les elfes conduisaient leurs rituels au fond de la forêt, Kemmler pratiqua ses propres rites infâmes sur les grands cairns de la lande. Rapidement, il eut une horde de squelettes et de revenants autour de lui.
Quelques Chevaliers Sylvains remarquèrent les feux de Kemmler et essayèrent d'empêcher son rituel, mais ils furent abattus par les premiers serviteurs du Lichemeister à sortir des cairns. Kemmler se mit immédiatement en route vers la forêt avec sa horde sous le couvert de l'obscurité. Le royaume elfe n'était au courant de rien.

Les elfes auraient pu être pris par surprise, mais d'autres yeux surveillaient le Lichemeister. Des êtres dont même le nécromancien, malgré sa prudence, ne pouvait imaginer qu'ils surveillaient ses mouvements. Alors que l'armée de squelettes approchaient des elfes, la forêt fut emplie d'étranges bruissements qui inquiétèrent même Kemmler.

Soudain, des mains vertes avec des doigts comme des branches saisirent les squelettes et dispersèrent leurs os, les détruisant complètement. Des dryades aux formes changeantes, étranges et merveilleuses, émergèrent des arbres en hurlant des cris de guerre qui firent même frissonner les revenants. Les forces de cette vie verte et vibrante, de la nature et de la lumière, attaquèrent les forces impies des morts vivants au moment où le faible soleil d'hiver se levait sur les clairières !
L'armée de Kemmler était déjà en pièces lorsque les elfes sylvains, attirés par les cris des dryades, se lancèrent à l'assaut. Kemmler fit demi-tour, des flèches lui sifflant aux oreilles. Les arbres eux-mêmes semblaient se déplacer, comme pour bloquer sa fuite.

Lorsqu'il atteignit la lande dégagée, il était pratiquement seul. Des Chevaliers Sylvains firent leur apparition et commencèrent à massacrer les derniers squelettes. Kemmler crut sa dernière heure arrivée et laissa échapper un cri de colère et de désespoir. Ceci le sauva, car un charognard qui volait à haute altitude l'entendit et se laissa tomber jusqu'à son maître qu'il agrippa avec ses serres, avant de repartir vers les Montagnes Grises.

Des Guerriers Faucons le repérèrent au-dessus du Bois des Pins et le poursuivirent, mais Kemmler leur échappa. Son repaire demeure inconnu mais les elfes sont vigilants. Les cairns des landes furent rescellés, à la fois à l'aide de pierres et de magie. Quand Orion et Ariel se réveillèrent une fois de plus du Chêne des Ages, ils trouvèrent leur royaume sauf et intact.
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