- Karkok a écrit:
Si le Nipponais gagne le défi, il rengaine son arme et salue le mort.
Si le Nipponais perd le défi, il se suicide avec son arme dans le ventre pour éviter de mourir d'un ennemi
E voila la page culturel de Scife.
Le seppuku ou suicide rituel plus connu en occident sous le nom de harakiri.
Minamoto no Tometomo fut le premier d’après la légende a commettre le seppuku.
Les femmes chinoises, d’où provient cette coutume, voulaient prouver qu’elles n'étaient pas enceintes en s'ouvrant le ventre, ainsi leur vertu était intacte.
Le seppuku apparu à l’époque de Kamakura.
En période de guerre il valait mieux commettre le seppuku soi-même plutôt que subir humiliation et torture. En pour prouver que l’on n'était pas un lâche.
Le suicide se faisait en public.
Les 4 grandes raison de faire SeppukuLa dernière manière d’assumer un échec au Japon c’est le suicide.
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- le cas le plus connu: La défaite au combat; le samouraï préfère se donner la mort lui-même, il prouve son courage et évite souvent la torture.
- Kanshi : les remontrances. Les vassaux du shogun accompagnaient leur critique par leur suicide. Nobunaga Oda reçu une lettre de reproche d’un vassal qui en commettant le seppuku attira son attention sur la situation catastrophique au Japon.
- Tsumebara : sanction pénale instituée par les shogun Tokugawa. Ce seppuku permettait au samouraï et à son clan d’éviter : prison, exil et honte.
- Junshi : l’accompagnement dans la mort.
En chine où cette pratique était répandue, elle était la seule raison qui ne faisait pas suite à un échec. A la mort d’un seigneur les samouraï prouvaient leur fidélité en suivant leur seigneur dans la mort. Il y a eu des seppuku collectifs, ce jusqu'à 500 guerriers.
Le shogun Tokugawa mit fin à ces pertes de vies humaines en 1663.
Une mort ritualiséeLe Seppuku se commettait en public, mais devant une assemblée restreinte. L'ensemble de la cérémonie était codifiée et le respect scrupuleux de ces codes était obligatoire.
Sur le champ de bataille où le temps pressait, le guerrier précédait son geste d'un discours, et si possible d'un poème d'adieu. En temps de paix, le samouraï habillé de blanc, écrivait un poème, agenouillé sur un tatami et derrière des paravents se préservant des regards. Avec un poignard spécial (kusungobu) dont la lame est entourée de papier blanc, le samouraï pratiquait une double incision en croix dans l'abdomen. Une fois la deuxième incision pratiquée, un assistant ( kaishakunin ), placé derrière lui, lui coupais la tête rapidement d'un coup de sabre. La douleur insupportable était ainsi stoppée, une fois que le samouraï avait fait preuve de son courage.
Les femmes n'avaient pas le droit à ce cérémonial. Elles se coupaient la veine jugulaire avec un poignard ( tantô ) qu'elles possédaient toujours sur elles. Dans certains cas, avec une autre femme, elles se tuaient l'une l'autre en même temps.
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